Examens aux urgences avec nuitée une nuit : est-ce une hospitalisation ?

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Est-il possible d’envisager une hospitalisation lors d’un passage aux urgences et après quelques examens (radiographie pour fracture costale) une nuitée est nécessaire pour surveiller la situation ? La sortie a lieu le lendemain par le médecin traitant, après la visite et le contrôle radiologique stable. Mon assurance ne répond qu’après une hospitalisation égale ou supérieure à une nuitée, mais ne veut pas reconnaître les conditions.

Le patient qui se rend au Salle d’urgence et effectue examens et un aperçu de son état de santé avec nuitée est placé en observation brève (également appelée observation brève intensive).

Cette période d’observation, basée sur la pratique en vigueur, prévoyant l’acceptation et la sortie ultérieure est parfaitement comparable à une hospitalisation avec nuitée.

De l’avis de l’écrivain, le lecteur, ayant signé un police d’assurance, dans la situation particulière, il a le plein droit d’être liquidé pour ce à quoi il a droit, à ce titre il pourra réaliser son intention au moyen d’une lettre de mise en demeure à adresser à l’institution d’assurance de référence.

L’ASPIC propose à les patients l’hospitalisation pour le diagnostic et le traitement de pathologies nécessitant des interventions d’urgence ou se présentant en phase aiguë, de sorte qu’elles ne peuvent être traitées en cabinet médical ou à domicile.

S’agissant des services de premiers secours, ceux-ci ne sont pas réalisés par ordre chronologique, c’est-à-dire par arrivée, mais en mettant en œuvre une sélection de priorités selon la gravité du tableau clinique qui est évaluée par l’équipe présente à l’accueil, c’est-à-dire le triage.

La méthode de triage identifie une classification de quatre couleurs, code rouge, code, jaune, code blanc, qui détermine également la gravité des cas.

Suite à un traitement d’urgence, comme dans le cas particulier la réalisation d’examens radiographiques pour fractures costales, si le médecin urgentiste ne juge pas nécessaire l’hospitalisation, en tenant toujours compte de l’état actuel du patient, il peut le mettre en observation brève, dans le l’hôpital dans les espaces appropriés, pour suivre l’évolution, afin de le faire sortir le lendemain.

L’Observation Brève Intensive, OBI, est établie par le médecin urgentiste afin d’éviter les risques de sortie ou d’hospitalisation inappropriée et consiste en une évaluation momentanée du tableau clinique, qui se déroule sur une période allant d’un minimum de six heures à un maximum de 24 heures. L’OBI n’a pas besoin de lits mais d’endroits adéquats tels que des fauteuils, des brancards avec côtés et autres supports.

Pour les raisons précitées, l’observation est une hospitalisation de courte durée qui prévoit acceptation et sortie donc, de l’avis de l’auteur, elle est en effet assimilable à une hospitalisation avec nuitée.

La législation de référence confirme ce qui a été dit.

« 1. Dans le cadre du service des urgences, le service national de santé garantit l’exécution des interventions thérapeutiques thérapeutiques d’urgence, les premiers tests diagnostiques, cliniques instrumentaux et de laboratoire et les interventions nécessaires pour stabiliser le patient, ainsi que, le cas échéant, le transport assisté.

2. La fonction de triage est assurée dans les blocs opératoires des urgences qui, en fonction de l’état clinique des patients et de leur risque évolutif, détermine la priorité d’accès au parcours diagnostique thérapeutique.

3. La fonction d’observation intensive brève (OBI) est également assurée au sein du PS/DEA afin de garantir l’adéquation des parcours d’assistance complexes.« Art. 37 Décret du Président du Conseil des ministres | 12 janvier 2017 – Définition et mise à jour des niveaux d’assistance essentiels, visés à l’article 1, paragraphe 7, du décret-loi 30 décembre 1992, n. 502.

« Dans le contexte des évolutions du système national de santé, les cas de séjour de patients dans les blocs opératoires des urgences, pour des traitements de santé suite à un accès, de durée même prolongée (deux jours ou plus) sont de plus en plus répandus.

Il s’agit de prestations médicales réalisées en cas d’urgence/urgence qui, face aux évaluations cliniques et aux investigations diagnostiques nécessaires, peuvent évoluer de différentes manières (sortie du patient, hospitalisation en urgence, transfert vers des hôpitaux hautement spécialisés, etc.).

Dans de nombreux hôpitaux, des structures dites simples OBI (Observation Courte Intensive) et DB (Hospitalisation Courte – structure créée sur la base de résolutions régionales spécifiques) ont été mises en place pour faire face à ces situations, souvent annexées aux blocs opératoires des urgences ; évidemment, d’autres noms pourraient être utilisés par les différentes autonomies locales pour identifier des structures ayant le même rôle fonctionnel que l’OBI et la DB, en tant qu’expression de la médecine d’urgence.

Le séjour des patients dans ces structures peut varier considérablement et durer même quelques jours si l’état du patient nécessite une clarification diagnostique – en attendant le règlement de l’évolution du cas vers la sortie ou vers l’hospitalisation dans le service approprié de la structure hospitalière – c’est-à-dire, si le service d’hospitalisation approprié n’est pas immédiatement accessible.

Compte tenu de ce qui précède, il a été constaté qu’il existe des hôpitaux qui – n’ayant pas approuvé la création des structures OBI et DB susmentionnées (ou d’autres ayant le même objectif fonctionnel) en tant qu’entités explicitement autonomes – remplissent cette fonction directement dans la salle d’urgence.

Dans un tel cas, il est clair que le séjour d’un patient aux urgences a les mêmes caractéristiques qu’une hospitalisation et doit donc être pris en considération aux fins de la protection sociale, lorsqu’elle est prévue, et du certificat médical y afférent à produire.

Au vu de ce qui précède et rappelant que les services de premiers secours sont tenus de transmettre par voie électronique les certificats de maladie/hospitalisation, en application de l’arrêté du ministère chargé de la santé du 18 avril 2012 et du règlement disciplinaire ci-joint, les deux cas suivants :

1. les situations nécessitant une hospitalisation de nuit, assimilables, au regard de la sécurité sociale, à une hospitalisation ; dans ce cas, le travailleur devra obtenir un certificat d’hospitalisation spécifique si rien n’est entravé par l’hôpital ;

2. les situations qui se terminent par la sortie du patient sans nuitée dans l’établissement à gérer pour les aspects de l’indemnité de l’INPS en tant qu’événement de maladie ; le certificat à produire sera donc celui de maladie.« Institut national de la sécurité sociale | Message | 9 mars 2018 | n.m. 1074 – Indemnité de maladie. Séjour prolongé des patients dans les blocs opératoires des urgences. Mode d’emploi.

Article tiré de l’avis donné par l’avocat. Rossella Blaiotta