Reflux gastro-œsophagien : symptômes, causes et traitement

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Les signaux, le diagnostic, la thérapie et les indications du pédiatre. Quand le médecin est-il soumis au PARI ?

Le reflux gastro-œsophagien est une affection très courante non seulement chez les adultes, mais aussi chez les nourrissons et les enfants plus âgés. De quoi s’agit-il? En pratique, cette maladie est causée par l’affaiblissement de la valve située à l’extrémité inférieure de l’œsophage. Les sucs gastriques entrent en contact avec la paroi de l’œsophage, provoquant des brûlures d’estomac et des régurgitations acides dans la bouche. Chez l’adulte, elle peut se manifester par des symptômes supplémentaires tels que l’halitose (mauvaise haleine) ; maux de gorge récurrents; enrouement; ton de voix altéré; dysphagie (difficulté et/ou douleur à avaler) ; douleur de poitrine; ballonnements abdominaux; flatulence; érosion de l’émail des dents; inflammation des gencives; éructations fréquentes.

Les nouveau-nés peuvent avoir une régurgitation et une nouvelle mastication et une déglutition du même matériel régurgité comme seules manifestations. Mais dans quels cas parle-t-on de la maladie de reflux gastro-oesophagien? Quels sont les signes ? Comment pouvez-vous intervenir ?

Lorsque ces sonnettes d’alarme se déclenchent, il est conseillé de contacter votre médecin/pédiatre de confiance afin qu’il puisse intervenir rapidement et résoudre la gêne occasionnée par cette pathologie.

Continuez à lire mon article si vous voulez en savoir plus sur le reflux gastro-œsophagien : symptômes, causes et traitement. Nous approfondirons le sujet dans l’interview du Dr. Francesco Valitutti, pédiatre gastro-entérologue et directeur médical de 1er niveau de pédiatrie à l’hôpital universitaire de Salerne.

Qu’est-ce que le reflux gastro-œsophagien ?

Le reflux gastro-œsophagien désigne le passage en arrière du contenu de l’estomac dans l’œsophage. Nous parlons de régurgitation lorsque celle-ci remonte jusqu’à la cavité buccale et/ou est expulsée sans effort par l’enfant (contrairement aux vomissements dans lesquels il y a des haut-le-cœur et donc un effort). Le reflux gastro-œsophagien et la régurgitation sont extrêmement fréquents au cours de petite enfance, en raison de l’incontinence physiologique de la valve (ou plutôt du sphincter inférieur de l’œsophage) qui sépare le estomac de l’œsophage.

La plupart des épisodes sont de courte durée, ne provoquent aucun symptôme, ne causent aucune blessure‘œsophage ni d’autres complications et disparaissent généralement en un an. Dans ces cas, on parle de reflux physiologique infantile (GER) et les enfants sont définis en anglais cracheurs heureux, ou « joyeux rancunes / régurgitateurs ».

Lorsque les épisodes de reflux ont des conséquences pathologiques comme une œsophagite, une altération nutritionnelle avec amaigrissement ou des complications respiratoires (apnée, asthme, bronchopneumonie), on parle de reflux gastro-œsophagien (GERD).

Quels sont les symptômes du reflux gastro-œsophagien ?

Le nourrisson avec reflux physiologique elle peut avoir pour seules manifestations la régurgitation et – plus rarement – la rumination (remastication et déglutition du même matériel régurgité), sans autres symptômes ni compromis cliniques.

L’enfant avec reflux gastro-œsophagien, en revanche, il se présente principalement par : refus de s’alimenter, retard de croissance ou amaigrissement, associés à des régurgitations abondantes et à une irritabilité sévère, beaucoup plus rarement associés à des spasmes musculaires marqués du tronc et de la tête.

Dans les cas graves, l’inflammation de l’œsophage peut entraîner de petites ulcérations pouvant provoquer des vomissements sanglants et une anémie. Il peut également exister des symptômes atypiques de la maladie tels que : toux chronique, asthme récurrent, risque accru d’infections respiratoires (rhinosinusite, pneumonie, otites).

En présence de symptômes suspects, aussi bien chez le nouveau-né/nourrisson que chez l’enfant plus âgé, il est toujours nécessaire de contacter votre pédiatre qui saura compléter la classification par une anamnèse minutieuse et par l’examen physique.

Quelles sont les causes du reflux gastro-œsophagien ?

cause le reflux gastro-œsophagien le plus courant est l’incapacité de la valve située entre l’estomac et l’œsophage (mieux appelée sphincter inférieur de l’œsophage) à prévenir le reflux du contenu gastrique dans l’œsophage. La pleine compétence de cette valve est généralement atteinte entre 6 et 12 mois de vie, plus rarement vers 18 mois.

D’autres causes, beaucoup moins physiologiques, sont : un retard de la vidange gastrique comme chez ceux qui consomment des repas copieux et très gras ; libération excessive du sphincter induite par le tabagisme (actif et passif), la caféine, la menthe, les aliments épicés, les boissons gazeuses ; l’augmentation de la pression intra-abdominale comme, par exemple, se produit lors de la toux; la position couchée immédiatement après les repas; allergies alimentaires.

Il faut aussi noter que je enfants atteints de maladies respiratoires les maladies neurologiques chroniques ou sévères sont plus sujettes au reflux gastro-œsophagien.

Comment diagnostiquer le reflux gastro-œsophagien ?

Dans enfant plus âgé, en présence de symptômes classiques bien rapportés (par exemple, brûlures au niveau du sternum ou de l’estomac, régurgitation et éructations), le reflux gastro-œsophagien peut être suspecté même uniquement cliniquement, sans qu’il soit nécessaire d’effectuer des investigations. Dans ces cas, la confirmation du diagnostic peut être obtenue en administrant médicaments anti-reflux (anti-acides, inhibiteurs de l’acide gastrique) et évaluer la réponse, ou la résolution ou non des symptômes.

Dans le nourrissons et en enfants de moins de 8-12 ans, en revanche, il est difficile de décrire des symptômes souvent non classiques et, souvent, cela impose la nécessité de réaliser des tests instrumentaux pour poser un diagnostic.

L’évaluation la plus sensible et la plus spécifique pour le diagnostic de reflux gastro-oesophagien est la mesure de l’impédance pH. A l’aide d’une sonde nasogastrique équipée de détecteurs de pH et de résistance électrique (impédance), cette investigation permet de suivre les éventuels épisodes de reflux par fréquence et durée sur 24 heures, de caractériser leur nature (acide, non acide, basique) et de faire une association avec les symptômes rapportés par le patient/parent du patient.

A quoi sert l’œsophagogastroduodénoscopie ?

L’oesophagogastroduodénoscopie, bien que pas toujours nécessaire, il est essentiel pour identifier et évaluer les complications telles que l’œsophagite ; de plus, il est indispensable de se dégager dans les cas douteux, par rapport aux autres diagnostics possibles.

L’ultrason elle ne trouve d’indication que dans la suspicion d’une sténose hypertrophique du pylore, état très différent et apanage des deux premiers mois de la vie qui se manifeste en tout cas par des vomissements jets, non par une simple régurgitation.

Quand faut-il réaliser la radiographie du tube digestif ?

radiographie du tube digestif supérieur avec produit de contraste par voie orale ne doit être réalisée qu’en cas de suspicion fondée de certaines malformations anatomiques, qui surviennent dans la quasi-totalité des cas avec perte de poids et/ou il vomit d’enfant.

Quels sont les aliments à éviter en cas de reflux gastro-œsophagien ?

Le lait maternel il reste toujours la meilleure nourriture dans les premiers mois de la vie. Dans tous les cas, le suralimentation donner des tétées moins abondantes et plus fréquentes, garder l’enfant debout après la tétée, pas assis, pendant au moins 20-30 minutes.

Il est toujours important de se rappeler que tout enfants de moins de 12 mois ils doivent toujours être placés sur le dos pour dormir, même s’ils ont des reflux. Si le lait maternel est insuffisant, il est possible de faire un petit essai avec un lait spécialement formulé adapté, avec des protéines prédigérées (hydrolysées) qui favorisent la vidange gastrique et résolvent également certaines formes de reflux oesophagien associées à l’allergie aux protéines du lait.

Après 3 mois de vieil est également possible d’utiliser un lait formulé épaissi pour essayer de réduire les régurgitations.

Quels aliments devriez-vous éviter pour les enfants plus âgés?

Pour le les enfants plus âgés il faut éviter les aliments tels que : le chocolat, les fritures, les saucisses, les jus d’agrumes, les aliments épicés et hautement transformés, le thé, le café. L’exposition au tabagisme passif est également à proscrire absolument.

Comment soigner le reflux gastro-oesophagien ?

En cas de reflux physiologique du nourrisson, la seule véritable thérapie est de rassurer les parents sur la bénignité du phénomène, ou tout au plus des recommandations minimales seront nécessaires ; par exemple:

  • éviter de trop manger;
  • rester debout pendant au moins une demi-heure après avoir mangé.

En cas de reflux gastro-œsophagien, si le changements alimentaires et de modes de vie ci-dessus n’ont eu aucun effet, il est possible que votre gastro-entérologue pédiatrique envisage des approches pharmacologiques.

Cependant, il convient de noter que je médicaments les antiacides n’ont aucun rôle dans le traitement des nourrissons souffrant de régurgitation physiologique ; au contraire, les risques liés à leur utilisation l’emportent sur les bénéfices. Ceux-ci ne sont recommandés que dans certaines situations, décrites et soigneusement évaluées par votre pédiatre de confiance.

Pédiatre : quand êtes-vous soumis au PARI ?

Après avoir approfondi le thème de reflux gastro-oesophagien chez l’enfant dans l’entretien avec le Dr. Francesco Valitutti, ci-dessous j’expliquerai quand le médecin-pédiatre affilié à l’ASL peut être soumis à l’Irap à partir des décisions des commissions fiscales.

Le médecin affilié au Service National de Santé (Ssn) n’est pas soumis à l’Irap s’il exerce ses activités avec l’aide minimale de salariés pour l’exercice d’activités de secrétariat et de prestations de tiers pour l’activité occasionnelle d’assistance fonctionnelle à l’exercice normal de l’activité ambulatoire [1].

La Cour de Cassation [2], en référence à l’activité principale de médecin affilié à la Ssn, précise que le recours à un seul collaborateur pour les tâches…